Fraternité, don du Ciel ou poison de l’Enfer ?
Seules les personnes ayant un frère ou une sœur peuvent comprendre ce sentiment contradictoire : celui d’être prêt à lui donner un rein s’il en avait besoin, tout en ayant, parfois, envie de l’étrangler quand il laisse traîner ses affaires, monopolise la salle de bain le matin — justement le jour où l’on est pressé, comme par hasard — ou encore quand il « doit faire ses devoirs » pile à l’heure de faire la vaisselle.
Les relations fraternelles sont souvent ponctuées de disputes, elles-mêmes suivies de nombreux moments de complicité. L’essentiel est de se concentrer sur les moments positifs, car cette dualité émotionnelle n’est que temporaire : elle tend à s’estomper à la fin de l’adolescence, lorsque chacun commence à construire sa vie personnelle et professionnelle.
Malgré les différends, la famille reste ce que l’on a de plus précieux. Même si les tensions peuvent exister, un frère ou une sœur est souvent une personne sur qui l’on peut toujours compter, quelles que soient les circonstances.
Lalie Van Genechten