Entre tensions et mauvaise communication,  quel est l’avenir de Brunehaut ?

C’est un débat politique dont les brunehautois se souviendront pendant longtemps. En effet, de nombreuses surprises pour les partis de l’opposition qui ont appris certaines décisions prises par le parti du bourgmestre Pierre Wacquier ont ponctué ce débat. Les partis de l’opposition accusent Union Solidaire de Brunehaut (USB) de ne pas informer la population ainsi que le reste du conseil communal des décisions prises.

Le dernier mandat de Brunehaut a vu naître de nombreuses tensions au sein du conseil communal : la conseillère communale Nadia Hilali, membre du parti de Pierre Wacquier, quitte  USB et créé le sien fin 2020 suite à de nombreux désaccords et tensions entre elle et le bourgmestre.

Lors de ces élections communales, deux nouveaux partis apparaissent : Les Engagés de Charles Déséveaux ainsi qu’Ensemble pour Brunehaut (EPB) de Nadia Hilali qui viennent s’ajouter aux deux partis présents lors du mandat de 2018 : IC-MR de Pierre Gérard et USB de Pierre Wacquier.

Lors de ce mandat, un nouveau hall sportif est sorti de terre, dix ans après le premier, ce qui, pour les partis de l’opposition, a créé de nombreuses pertes financières alors que le bilan devait être neutre à la fin des travaux.

Pour le bourgmestre, il n’y aura jamais assez d’infrastructures sportives, car « la demande est présente ». Pour Pierre Gérard, il faudrait introduire pendant les jours blancs un accès gratuit aux étudiants aux deux halls pour les initier à de nouveaux sports. Les Engagés ainsi que EPB prônent une meilleure gestion des halls afin que les clubs sportifs de la commune puissent tous y accéder et qu’on retrouve plus de sport dans ces deux salles. Selon eux, il faut absolument revoir les plages horaires des deux halls sportifs.

Les pistes cyclables ont également fait parler d’elles lors de ce débat. Le projet de l’échevine Clara Hurbain est d’instaurer des voies centrales, ces routes avec une voie de circulation bordées par deux pistes cyclables. Cependant, la population craint que cela ne soit plus dangereux pour les cyclistes que bénéfique. Pour François Schiets, il faut d’abord se concentrer sur la restauration de ce qui existe déjà plutôt que de créer de nouvelles infrastructures.

Au niveau des habitations, tous les partis sont du même avis : afin de conserver le côté rural de la commune , il est nécessaire de restaurer et occuper les bâtiments déjà présents avant de construire.

Ce qui ressort de ce débat c’est qu’à l’avenir il faudra une meilleure communication entre la commune et la population tant au niveau des demandes qu’aux niveaux des décisions prises.

Lalie Van Genechten